Résumé:
Comment embrasser, dans un
seul et unique roman, les époques, les genres, les
styles, les atmosphères les plus disparates et former un
tout cohérent ? Demandez à David Mitchell, il
détient probablement une réponse. Si par malchance,
vous n'avez pas David Mitchell sous la main, procurez-vous
Cartographie des nuages (Cloud Atlas) :
à sa lecture, la réponse s'imposera
d'elle-même. Et par-dessus le marché, vous
découvrirez l'extraordinaire talent de conteur de cet
auteur, et ses constructions narratives aussi
ingénieuses que surprenantes. D'histoire, il n'y en a pas.
Ou plutôt, il y en a plusieurs : au fil de votre
lecture, vous ferez la connaissance d'Adam Ewing, notaire
américain du XIXe siècle, de Robert Frobisher,
jeune compositeur fougueux, de Luisa Rey, journaliste des
années 1970 un peu trop fouineuse au goût de
certains, de Timothy Cavendish, éditeur sexagénaire
piégé dans une maison de retraite, de Sonmi~451,
factaire serveuse dans la chaîne de restaurants Papa
Song quelque part dans un lointain futur, et enfin de Zachry,
habitant des Neuf Vallées Plissées. Vous vous
demandez bien de quel type de roman il peut s'agir là,
pas vrai ? Disons qu'il s'agit d'un roman
multi-facettes : tour à tour roman d'espionnage, de
science-fiction, journal intime, mémoires, récit
d'aventures ou scénario burlesque. Car si
Cartographie des nuages possède une
particularité, c'est bien celle d'être
inclassable.
Editeur: Alexandriz